Croire à la magie de S'ABANDONNER
Croire à la magie de S’ABANDONNER.
Aujourd’hui, le 19 février 2021, Zoé la fée guérisseuse des Allumettes, a écrit ses nouveaux mots du jour sur des maux très particuliers, qui m’ont tant bouleversé et touché en plein coeur que j’ai pris la plume.
Et comme elle, comme si je répondais à la danse ecstatique de ses mots où elle nous chuchote « aujourd’hui je voudrais vous dire … de vous abandonner » , je danse ces maux et danse pieds nus, vulnérables, l’âme à nue, ses mots à ELLE, Zoé.
Croire à la magie de s’abandonner.
Je ne m’abandonne pas en me quittant, en fuyant, en me fuyant, en me laissant tomber au sol ou ailleurs.
Je m’abandonne en lâchant prise, en laissant tomber par terre, sur la Terre mère, mon armure cinglante, froide qui m’a tant protégée des douleurs, des souffrances, des violences.
Que l’on m’a faite, si violemment.
Que je me suis faite. Si lourdement.
Je m’abandonne en mettant ma vulnérabilité en lumière, en lui donnant mes larmes, en me montrant à nue, à elle, cette vulnérabilité.
Je m’abandonne en mettant la force de ma résilience en lumière, qui apaise toutes mes ombres, qui m’a autant aidé par terre recroquevillée d’être au bout, autant que debout coûte que coûte, quoiqu’il advienne, être debout. En me montrant à nue, à elle, cette force de résilience.
Je m’abandonne à recevoir la main tendue qui accompagne, qui soutient, qui soulage, qui réchauffe toute mon âme alors que la solitude et me débrouiller seule face à tout cela était si facile. Je m’abandonne à recevoir la main tendue d’elle, et Elle, et elle, de temps en temps de lui et lui. Elle et lui, mes ailes d’harmonie de yin et yang. Je m’abandonne à cette main tendue et me montre à nue, à elle.
Je m’abandonne aux connexions d’âmes guérisseuses qui sont parfois inexplicables et si intenses, vitales à mon voyage et chemin de traverse. Zoé en est une. Une connexion d’âme. Une Binâme. Ses mots aujourd’hui ont résonné si fort à un endroit beau et douloureux que j’ai ouvert lors de sa retraite en octobre, dans un espace magique, The Shanti Space, entourée de femmes étincelantes.
La-bas, je me suis abandonnée pour la première fois…
À ce que dit Zoé: « à ce qui semble insurmontable, à ce qui est difficile à accepter, à ce que j’ai peut être tenté d’éviter toutes ces années, à la douleur, à la peur, au passé »
Résister? Plus jamais. Mais accueillir comme on se perd dans la nuit noire, dans le désert, dans la rivière, comme une mise à nue, un corps à peau…
Chaque mot que Zoé écrit, je l’ai vécu à la seconde même où j’ai cru à la magie de m’abandonner.
J’ai cru moi aussi mourir. Dans ce que j’y ai trouvé, ce que j’y ai vu, ce que j’ai vu de moi…
J’ai cru re-vivre. Dans ce que j’y ai trouvé, ce que j’y ai vu, ce que j’ai vu de moi…
Je n’ai pas encore les mots sur ces maux, sur ce voyage que j’ai fait aux côtés de Zoé.
Je sais qu’ils infusent encore un peu pour le moment.
Qu’ils vont nantirent dans peu de temps.
Avant de m’abandonner à une rivière sauvage en juin, à fleur d’âme nue.
Mais quand je lis Zoé aujourd’hui,
Mas quand je vois la photographie d’Hélène qu’elle a choisi pour accompagner ses mots, où je me trouve aux côtés de deux fortes âmes et où je suis, à l’intérieur, bouleversée de m’abandonner mais résistante, encore,
Mais quand je lis Zoé aujourd’hui et que je vois cette photographie,
Je vois une autre photographie en arrêt sur image, sur sensations, sur abandon, prise au Shala par Hélène,
Alors, quand je lis Zoé et ses mots à elle-mon air-mon aile-ma libellule, aujourd’hui, je sens la puissante vibration dans mon corps de ce qu’elle m’a permis de vivre la-bas…
De croire à la magie de m’abandonner.
Croire à la magie de S’ABANDONNER.