Aujourd'hui, je dois prendre une décision...
Aujourd'hui, je dois prendre une décision.
Ou peut-être pas.
Ou peut être pas celle que je crois.
Hier, a été évoqué un bouleversement de vie, un nouveau monde.
Aujourd'hui, ce matin, j’avais l’esprit hagard et puis j’ai ouvert un de mes cahiers d'écriture, pas celui de mes romans en cours, mais celui où je dépose mes projets, idées, créations.
A venir. Avenir.
Hier, à ma grande surprise où quand ce genre d'événement survient dans ma vie j'ai peur, et bien, je n'ai pas eu peur.
Passée les premières minutes, j’ai juste pensé à ma tribu.
Et mon coeur a vibré comme un Mandalalà de Camille. (que je vous partage ici en bas…)
Ces événements bouleversants, cela s'est produit plusieurs fois dans ma vie, évidemment, à l'instant où tu t'y attends pas.
Et là, tu dois prendre la décision, à la seconde même, et ta vie bascule.
Pour une vie, des vies, un amour, un lieu de vie…
Tout quitter, tout construire, tout créér, tout inventer.
Décider.
Quelle excitation mêlée à une peur. Très grande peur.
Parfois, je n'ai pas eu peur car je sentais fort au creux de mon ventre que c'était le nouveau monde, ici et maintenant. Décision évidente presque facile.
Et, puis parfois non.
Oh, j’en ai eu des moments comme ça.
Oh, que j’ai eu peur.
Ton coeur se mets en pause, tout s’arrête. Ta vie est en ralenti, en slow motion.
Et qu’est ce que t’as les yeux brillants, bon sang, le coeur qui bat à mille à l’heure.
Hier, en quelques mots, "viens on part, on laisse tout, on va vivre un nouveau monde, il le faut»
Arrêt sur image, slow motion, coeur qui bat, jambes et bassin ancrés.
Hier, en sortant de Pôle emploi après avoir parlé pendant une heure de l’Etincelle et du Bal Perdu, je me retrouve à trois kilomètres devant des fruits et légumes de mon petit producteur local, sous le soleil, les pieds dans la camomille sauvage, en slow motion live au téléphone où j’apprends le bouleversement.
Mon coeur a vibré comme au côté de Camille et de ses merveilleux mandalalà…
la peur d’un coup, et à ma plus grande surprise en crème renversée, un ancrage, un alignement, un rayonnement.
Mes yeux brillent.
Michel me demande si je vais bien, si je veux de la laitue batavia merveille de Verano pour m’apaiser. Ou carrément un petit coup de pastaga-anis, avec un sourire et l’accent des calanques de Cassis.
Mais à cet instant, même si mécaniquement je prends la salade des mains de Michel, dis non au verre qui chante, tout mon être a été un mandalalà à lui tout seul.
Oh Camille, tu devais pas être loin…
Mandalalà avec amour.
Et je comprends.
La peur s’est envolée. A jamais.
Le jour où j’ai partagé mon YogAmour. Curieuse coïncidence.
Alors, aujourd’hui, je n’arrête pas de chanter follement comme mon adorée folie douce Camille qui depuis ce moment merveilleux où je l’ai rencontré et fait une de ses régies, il y a plus de 15 ans, m’a fait réalisé que ma folie douce n’était pas seule, une binâme elle aussi.
Alors, aujourd’hui, les plaies du passées peintes en or kintsugi, le venir et l’avenir ont d’un coup d’un seul, parce que je n’ai pas eu peur hier, pris une saveur de tous les possibles.
Oh mon coeur se sert en pensant à ma tribu animale mais je sais que c’est possible.
Possible. Et en moi, ça change tout.
Tout.
En mandalalà.
Aujourd’hui, je dois prendre une décision ou plusieurs.
Mais, je souris, chante et respire en mandalalà.
Mandalalà….